Vendredi soir, on a profite du redoux Afin de tester des nouvelles choses sur une neige bien gorgee d’eau.
Ca pourra etre des conditions qu’on retrouvera a Sotchi comme c’est pres une mer. C’est une neige humide. Avec ces tests, on etoffe une base de informations. Le materiel est primordial pour nos skieurs. C’est un sport de glisse et on a besoin d’aller toujours plus vite. Car c’est i chaque fois plus simple de freiner que de creer une vitesse. Si on a des skis qui collent a la neige, on ne est en mesure de nullement… Il vaut mieux avoir des skis rapides et se mettre en travers Afin de freiner. Pour l’ensemble des skieurs, Il semble donc essentiel d’avoir des skis rapides et qui glissent. On a differents modeles de skis qui reagissent differemment. Les skis ont d’abord votre rayon beaucoup specifique. En skicross, on a des skis qui tournent quelque peu plus. Ensuite, on voit ma durete du ski, c’est-a-dire l’energie qu’il faut mettre dessus pour qu’ils se deforment. Ensuite, on a divers types de semelle, souvent pas du meme plastique. Mon equipementier a deux semelles differentes Prenons un exemple. Sur ces plastiques, on place des structures, des gouttieres qui permettront d’evacuer l’eau generee par la friction des skis sur la neige.
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On a differentes profondeurs de structures, diverses formes, Sur les forums droite, en diagonale, en chevrons… Une fois que tu as decide de tout ca, tu passes au fartage. On met d’abord un fart d’origine sur la semelle. Selon la temperature une neige, on ajoute des couches formees de differentes molecules chimiques. Nous, on utilise souvent du fart au fluor. Ce n’est pas tres ecolo, mais tres efficace. Dessus, on ajoute des accelerateurs, des additifs qui sont des sortes de super farts mais ayant une duree de vie super courte, 10-15 minutes. On fera tel une sorte de sandwich et les couches se defont au fur et a mesure qu’on glisse pour finir sur la base. C’est un truc de malade ! On reste quelque peu des alchimistes. En principe, on a 3-4 couches diverses. Mais ca varie au regard de la neige. Par exemple, sur une neige tres seche, tres froide, tel a Nakiska au cours d’une toute premiere etape de Coupe du monde, ca ne sert quasiment a pas grand chose. On brosse juste la semelle.
Avant chaque course, je fais au moins une journee de test et la j’en ai fera trois durant le break de Noel. On a ainsi une base de precisions assez etoffee pour selectionner des skis. Lors du test de vendredi, on skiait en ligne droite dans 13 secondes. Et on a reussi a gagner 15 centiemes avec des accelerateurs, cela est monstrueux. On est tel des dingues ! Je ne peux donc pas me fier seulement a les sensations quand ca se joue a des centiemes. Parfois, on a l’impression que le ski flotte, qu’il va vite et finalement le chrono nous montre que votre n’est nullement l’eventualite.
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Ma derniere competition a San Candido, juste avant Noel, a ete catastrophique. J’habite passee totalement a travers. Je ne sais gui?re trop pourquoi. J’ai eu de la peine a me mettre dedans, j’etais fatiguee apres avoir enchaine avec Val Thorens avant. Je voulais rester mobilisee mais ca n’a pas voulu le faire. Je trouvais le trace pas tres excitant, le bad mood quoi… (sourire). Mais ca m’a permis de mettre le doigt sur mes lacunes et il vaut mieux que ca arrive la. J’ai fera votre mega break apres San Candido, au moment des fetes de fin d’annee, en faisant quasiment 10 jours sans skis, en dehors d’une ou deux sorties de ski de fond rassure. A mon age, la recup reste ultra importante, j’ai vraiment besoin de pauses pour refaire du jus. C’est Mamie fera du ski (rire). Avant les Jeux, il y aura un break de presque trois semaines et pour moi, c’est bon. Je veux me remettre en selle une telle semaine a Val Thorens, ou on a deja skie en decembre et qui single muslim inscription reprend nos Coupes de l’univers annulees a Megeve et en Allemagne. J’avais fera 3e en decembre en faisant une connerie monstrueuse en finale. J’ai a c?ur d’etre plus solide qu’en decembre.